Les opérateurs IT d’aujourd’hui se doivent d’intégrer à leurs services une supervision réseau transparente, fonctionnelle et efficace. Avec la progression des innovations technologiques à un rythme rapide et les défis complexes et exigeants qu’elles engendrent, ils doivent faire preuve d’agilité et d’adaptation.
Ce qui a changé ces dernières années en matière d’opérations IT
La virtualisation représente le premier de ces changements. C’est ce qui nous a fait passer d’un seul serveur « bare metal » exécutant quelques applications à un serveur unique faisant tourner à lui seul de nombreux « serveurs » virtualisés. Ces serveurs ont pu être obtenus en virtualisant le matériel sous-jacent du serveur, permettant aux opérateurs d’exécuter plusieurs « serveurs » sur un seul serveur physique. Les bénéfices obtenus sont une charge de travail plus équilibrée sur l’ensemble de l’infrastructure et moins d’investissement initial pour l’entreprise grâce au regroupement des machines virtuelles (VM) sur moins de serveurs physiques.
Le deuxième changement s’est produit avec l’avènement et l’adoption massive des containers. Ceux-ci fonctionnent de façon assez similaire à la virtualisation, à la différence qu’ils portent l’abstraction à un niveau supérieur. Au lieu de simplement virtualiser le matériel et d’exécuter des systèmes d’exploitation complets sur chaque machine virtuelle, les containers fonctionnent par-dessus le système d’exploitation d’un hôte ou d’un nœud. Ce qui signifie que de nombreuses charges de travail s’exécutent sur un seul système d’exploitation. L’idée est ainsi d’avoir un « serveur » capable de faire tourner de nombreux containers et d’équilibrer la charge entre les serveurs pour gagner en efficacité.
Enfin, le changement le plus récent est apparu avec les Functions as a Service (FaaS), appelés également « serverless », car le besoin de maintenance d’un serveur au sein de l’entreprise disparait. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de serveur quelque part qui exécute les fonctions de l’entreprise, mais quelqu’un d’autre s’assure simplement que cela fonctionne. Les FaaS permettent aux développeurs de logiciels d’écrire uniquement leur logique métier, puis de l’uploader sur le service FaaS d’un fournisseur de cloud public tel que AWS. Le fonctionnement des serveurs qui alimentent les containers est ainsi totalement abstrait pour les entreprises, qui peuvent dès lors se concentrer uniquement sur le développement de leurs applications.